ad HERENNIUM,

           
  à Gaius HERENNIUM, (Gaius ? Caius ?), personnage inconnu !  
   
           
 

ci-dessous, Ad C.Herennium, Livre 3, chapitre XVI,

à propos de la mémoire ....

  source Mediterranee.net, Sommaire,    
 
XVI. - 28. Passons maintenant au coffre-fort de toutes les idées fournies par l'invention, au dépositaire de toutes les parties de la rhétorique, la mémoire.
La mémoire doit-elle quelque chose à l'art, ou vient-elle toute de la nature, c'est ce que nous aurons une occasion plus favorable d'expliquer. Nous admettrons comme prouvé que la théorie et ses règles y sont d'un grand secours et nous en parlerons en conséquence. En effet, mon opinion est qu'il existe un art de la mémoire. Sur quoi je la fonde, je l'expliquerai ailleurs ; pour l'instant, je ferai voir ce qu'est la mémoire.

Il y a donc deux sortes de mémoire, l'une naturelle, l'autre artificielle. La mémoire naturelle est celle qui est innée dans nos âmes et qui est née en même temps que la faculté de réfléchir. La mémoire artificielle est celle que renforce une sorte d'entraînement de l'esprit et des préceptes rationnels. Mais, de même qu'en toute autre matière, d'excellentes qualités naturelles rivalisent souvent avec la science théorique, tandis que, d'autre part, l'art renforce et développe les avantages naturels, de même, ici, il arrive que parfois une mémoire naturelle, si elle est excellente, soit parfois semblable à la méthode artificielle dont je parle ici, et que, par contre, cette mémoire artificielle dont je parle conserve et développe les avantages naturels grâce à une méthode rationnelle.

29. Donc la mémoire naturelle doit être fortifiée par les préceptes, pour devenir excellente, et celle dont je viens de parler, que donne la théorie, a besoin des dispositions naturelles. il en est donc ici exactement comme dans les arts, où les qualités innées brillent grâce à la science et la nature grâce aux règles. Aussi les hommes doués naturellement d'une heureuse mémoire pourront-ils tirer parti de nos règles, comme tu pourras bientôt t'en rendre compte, et quand bien même, confiants dans leurs dispositions naturelles, ils ne réclameraient pas notre aide, nous aurions tout de même une bonne raison de vouloir fournir un secours à ceux qui sont moins bien partagés.

Maintenant, nous parlerons de la mémoire artificielle. Elle comprend les cases et les images. Par cases, nous entendons les ouvrages de la nature ou de l'art tels que, dans un espace restreint, ils forment un tout complet et capable d'attirer l'attention, si bien que la mémoire naturelle puisse facilement les saisir et les embrasser : tels sont un palais, un entre-colonnement, un angle, une voûte et d'autres choses semblables. Les images sont des formes qui permettent de reconnaître et de représenter l'objet que nous voulons nous rappeler ; par exemple, si nous voulons évoquer le souvenir d'un cheval, d'un lion, d'un aigle, il nous faudra placer l'image de ces animaux dans des lieux déterminés.

30. Maintenant quelles sont les cases à trouver ? Comment découvrir les images et les placer dans les cases ? C'est ce que nous allons montrer.

XVII. De même que ceux qui savent leurs lettres peuvent, grâce à elles, écrire ce qu'on leur dicte et lire tout haut ce qu'ils ont écrit, de même ceux qui ont appris la mnémotechnique peuvent placer dans leur cadre ce qu'ils ont entendu, et, à l'aide de ces points de repère, se le rappeler. Les points de repère représentent tout à fait les tablettes ou le papyrus, les images, les lettres, la disposition et l'arrangement des images, l'écriture, le débit, la lecture. Il faut donc, pour avoir une mémoire étendue, se préparer un grand nombre de repères, pour que, dans ces nombreuses cases, nous puissions placer de nombreuses images. De même, selon nous, il faut que nous ayons un ordre arrêté dans la disposition de ces cases, pour que leur confusion n'aille pas nous empêcher de suivre les images en quelque ordre qu'il nous plaira, en entamant la série par le commencement ou par la fin, non plus que d'exprimer ce que nous aurons confié aux différentes cases.

XVIII. De même en effet que, voyant placées dans un certain ordre un très grand nombre de personnes qui nous sont connues, il nous sera indifférent de les nommer en commençant par la première, par la dernière ou par celle du milieu, de même si, pour les cadres, nous avons un ordre arrêté, notre souvenir, éveillé par les images, énoncera dans n'importe quel sens à volonté ce que nous aurons confié aux cases.

31. Aussi j'estime qu'il est nécessaire aussi de disposer les cases dans un certain ordre. Les cases que nous aurons adoptées, il faudra bien les étudier, de manière que nous les possédions imperturbablement, car les images s'effacent, comme les lettres, quand on cesse de s'en servir, mais les cases, tout comme les tablettes doivent subsister. Et pour éviter toute erreur dans le nombre des cases, il faut donner un indice à tous les multiples de cinq ; par exemple, si, à la cinquième, nous plaçons comme indice une main d'or, à la dixième (decimo) une de nos connaissances, dont le prénom sera Decimus, il sera facile en continuant la série, d'en faire autant pour tous les multiples de cinq.

XIX. - De même il est plus commode de choisir ces cases dans un emplacement désert que dans un endroit très fréquenté, parce que l'affluence et les allées et venues troublent et affaiblissent les caractères des images, au lieu que la solitude laisse tout leur relief au contour de leurs représentations. Ensuite il faut choisir des cadres différents de forme et de nature, pour qu'ils ne se confondent pas et se détachent sur le fond commun. Choisir beaucoup d'entre-colonnements, c'est s'exposer à voir ses souvenirs se confondre, au point qu'on ne saura plus ce qu'on aura mis dans chaque case. Il faut aussi que ces cases soient d'une étendue ordinaire et modérée, car, trop grandes, elles reproduisent des images confuses, et, trop petites, souvent elles ne paraissent pas se prêter à recevoir des images.

32. De plus, il faut que les cases ne soient ni trop brillantes ni trop sombres, de peur que l'obscurité ne fasse paraître les images sombres, ou qu'à la vive lumière, elles ne semblent éblouissantes. D'après moi, l'intervalle des cases doit être modéré, un peu plus ou un peu moins de trente pieds. Car il en est de l'esprit comme de la vue ; il distingue moins bien les objets à voir, si on les éloigne trop ou qu'on les approche démesurément.

Mais bien qu'il soit facile à celui qui a une plus longue expérience de choisir des cases aussi nombreuses et aussi caractéristiques qu'il le voudra, cependant ceux mêmes qui croiront ne pas pouvoir en trouver d'assez appropriées, arriveront à en déterminer autant qu'ils le voudront. En effet la pensée peut embrasser n'importe quelle étendue et y forger ou y construire à son gré l'emplacement d'une case. Voilà pourquoi, si nous ne sommes pas contents de l'abondance de cases qui sont sous nos yeux et à notre disposition, notre pensée pourra créer une étendue où nous placerons des cases caractéristiques, très faciles à reconnaître. Mais c'est assez parler des cases ; passons à la théorie des images.

XX. - 33. Comme les images doivent ressembler aux objets, nous devons, nous-mêmes, tirer de tous les objets des ressemblances. Les ressemblances doivent donc être de deux espèces, celles des choses et celles des mots. Les ressemblances des choses se produisent, lorsque nous évoquons une image générale des objets pris en eux-mêmes ; les ressemblances de mots s'établissent, lorsqu'on note par une image le souvenir de chaque mot et de chaque terme. Souvent un signe unique, une seule image suffisent à nous assurer le souvenir de tout un événement. Par exemple, l'accusateur prétend que le prévenu a empoisonné un homme, l'accuse d'avoir commis le crime pour s'assurer un héritage, et dit qu'il y a, pour le prouver, beaucoup de témoins, beaucoup de gens ayant été dans la confidence. Si nous voulons nous rappeler ce premier point, afin de pouvoir facilement présenter la défense, dans une première case nous nous tracerons une représentation de toute l'affaire. Nous nous représenterons étendu dans son lit, malade, l'homme même dont il est question, si nous connaissons ses traits ; à son défaut, une personne quelconque, mais n'appartenant pas aux dernières classes de la société, afin que l'autre puisse vite nous revenir à l'esprit. Et, debout près de lui, à côté de lui, nous placerons l'accusé, tenant de la main droite le poison, de la main gauche des tablettes et des testicules ordinaires de bélier, par ce moyen nous pourrons nous souvenir des témoins, de l'héritage et de l'homme empoisonné.

34. De la même manière nous rangerons successivement dans des cases tous les autres chefs d'accusation, en suivant l'ordre où ils se présentent, et toutes les fois que nous voudrons nous souvenir d'une chose, si nous avons bien disposé les formes des cases et distingué les images, notre mémoire retrouvera facilement ce que nous voudrons.

XXI. - Lorsque ce sont des ressemblances de mots que nous voudrons exprimer par des images, la tâche sera plus ardue et fera travailler davantage notre imagination. Voici comment il faut s'y prendre.

Nous voulons retenir ce vers : Jam domum itionem reges Atridae parant (déjà les rois fils d'Atrée se préparent à retourner dans leur patrie). Dans une première case, on mettra Domitius levant les bras au ciel lorsqu'il est frappé de verges par les Marcius Rex ; cette image rappellera Jam domum itionem reges. Dans une autre case, on mettra Aesopus et Cimber habillés en Agamemnon et Ménélas, pour représenter Iphigénie ; cette image rappellera Atridae parant. De cette manière, tous les mots seront exprimés. Mais cette combinaison d'images n'est opérante que si nous avons éveillé la mémoire naturelle ; par exemple, un vers étant donné, nous commençons par le repasser deux ou trois fois en nous-mêmes, puis nous exprimons les mots par des images. C'est ainsi que l'art viendra s'ajouter à la nature. Car, séparément, l'un et l'autre auraient moins de force, avec cette réserve que le secours d'un art méthodique est beaucoup plus puissant. Je n'aurais pas de peine à le prouver, si je ne craignais, en m'écartant de mon sujet, de moins me conformer à cette clarté concise à laquelle je m'applique et qui convient aux préceptes.

35. Mais comme il arrive ordinairement que, parmi les images, les unes soient durables, frappantes et capables de mettre sur la voie, les autres faibles, passagères et presque incapables de réveiller les souvenirs, il faut examiner la cause de ces différences, afin que, la connaissant, nous puissions savoir les images que nous devons écarter ou rechercher.

XXII. - Or, d'elle-même, la nature nous enseigne ce qu'il faut faire. En effet, dans la vie courante, si nous voyons des choses peu importantes, ordinaires, banales, ordinairement nous ne nous en souvenons pas, parce que l'esprit n'est frappé d'aucune circonstance nouvelle et propre à soulever l'étonnement. Au contraire, si nous voyons une chose particulièrement honteuse, infâme, extraordinaire, importante, incroyable, propre à faire rire, ou si nous en entendons parler, généralement nous en conservons longtemps le souvenir. Aussi ce que nous voyons sous nos yeux ou ce que nous entendons chaque jour, nous l'oublions presque toujours ; ce qui nous est arrivé dans notre enfance, c'est souvent ce que nous nous rappelons le mieux ; la seule explication possible de ce double phénomène, c'est que les choses ordinaires s'échappent de notre mémoire, alors que les choses remarquables par leur nouveauté restent plus longtemps dans l'esprit.

36. Le lever, le coucher, la marche du soleil n'attire l'attention de personne, parce que c'est un spectacle de tous les jours ; mais on regarde avec étonnement les éclipses, parce qu'elles se produisent rarement, et celles du soleil avec plus d'étonnement que celles de la lune, parce que ces dernières sont plus fréquentes. Si donc notre nature montre qu'elle n'est pas touchée par un phénomène banal et ordinaire, mais que la nouveauté ou un objet remarquable nous émeut, l'art doit imiter la nature, trouver ce qu'elle demande, suivre la route qu'elle trace. Car jamais la nature n'est en arrière, ni la science en avant pour trouver : le point de départ de toutes choses se trouve dans les dispositions naturelles ; l'art les mène au but.

37. Les images devront donc être choisies dans le genre qui peut rester le plus longtemps gravé dans la mémoire. Ce sera le cas, si nous établissons des similitudes aussi frappantes que possible ; si nous prenons des images qui ne soient ni nombreuses ni flou, mais qui aient une valeur ; si nous leur attribuons une beauté exceptionnelle ou une insigne laideur ; si nous ornons certaines, comme qui dirait de couronnes ou d'une robe de pourpre, pour que nous reconnaissions plus facilement la ressemblance, ou si nous les enlaidissons de quelque manière, en nous représentant telle d'entre elles sanglante, couverte de boue, ou enduite de vermillon, pour que la forme nous frappe davantage, ou encore en attribuant à certaines images quelque chose qui soulève le rire : car c'est là aussi un moyen pour nous de retenir plus facilement. En effet, les choses dont nous nous souvenons facilement, quand elles existent, il ne sera pas difficile de nous en souvenir, si elles sont imagi-naires et soigneusement distinguées. Mais ce qu'il faudra, c'est parcourir rapidement en pensée les premières cases de chaque série, afin de rafraîchir le souvenir des images.

XXIII. - 38. Je sais que la plupart des Grecs qui ont écrit sur la mémoire se sont proposé de rassembler les images qui correspondent à un grand nombre de mots, afin que ceux qui voudraient les apprendre par coeur les trouvassent toutes prêtes, sans avoir à travailler pour les chercher. Cette méthode, je la désapprouve pour un certain nombre de raisons. D'abord, il est ridicule, sur une quantité innombrable de mots, de n'offrir des images que pour un millier. Quels services pourront-elles bien nous rendre, lorsque, dans le nombre infini des mots, nous aurons besoin de nous souvenir tantôt de l'un et tantôt de l'autre ? Ensuite pourquoi vouloir paralyser l'initiative en offrant à quelqu'un ces images toutes prêtes et toutes cherchées, pour lui éviter de les chercher lui-même ? De plus telle ressemblance frappe plus une personne qu'une autre. Souvent, en effet, si nous disons que telle chose ressemble à telle autre, nous n'obtenons pas l'assentiment de tous, parce que tous ne voient pas les choses de la même façon ; il en est ainsi pour les images : telle que nous avons choisie comme caractéristique semble, à d'autres yeux, insuffisamment frappante.

39. Il convient donc que chacun choisisse les images à son gré. Enfin le devoir du maître est d'indiquer comment il faut chercher, et, pour plus de clarté, de proposer dans chaque genre un ou deux exemples, mais non tous ceux qu'il est possible de donner. Lorsque nous indiquons la manière de chercher un exorde, nous proposons une méthode pour le chercher, nous ne rédigeons pas nous-mêmes mille types d'exorde ; c'est ainsi, d'après nous, qu'il faut procéder pour les images.

XXIV. - Maintenant, pour qu'on ne regarde pas la mémoire des mots comme trop difficile et trop peu utile, et qu'on ne se contente pas de la mémoire des seules choses, comme plus utile et plus facile, il me faut expliquer pourquoi je ne repousse pas la mémoire des mots. Je pense, en effet, que ceux qui veulent retenir, sans travail et sans fatigue, des choses plus faciles, doivent s'exercer d'abord à en apprendre de plus difficiles. Si je parle de cette mémoire des mots, ce n'est pas pour que nous soyons capables de retenir des vers, mais pour que l'exercice dont nous parlons maintenant fortifie l'autre mémoire, celle des choses, qui est vraiment utile, si bien que, de cette pratique difficile, dont je viens de parler, nous passerons sans effort à l'autre, qui est facile.

40. Mais si, dans toutes les branches d'études, les préceptes théoriques sont peu efficaces sans une pratique très assidue, c'est dans la mnémonique surtout que la théorie est bien peu de chose, si elle n'est confirmée par l'activité, le zèle, le travail, le soin minutieux. Il faut avoir soin d'avoir le plus grand nombre possible de cases et le plus conforme possible aux règles que j'ai formulées : il convient de s'exercer chaque jour à y placer des images. En effet, une occupation absorbante nous détourne quelquefois de nos autres études ; par contre aucun motif ne peut nous détourner de ce travail. En effet, il n'y a pas de moment où, nous n'ayons à désirer de confier quelque chose à notre mémoire, surtout quand une affaire particulièrement importante nous occupe. Aussi l'utilité d'avoir une mémoire prompte ne t'échappe-t-elle pas ; plus l'utilité en est grande, plus il faut travailler à acquérir cette qualité. Je n'ai pas l'intention de t'exhorter plus longuement à cet égard, car je semblerais m'être défié de ton zèle ou avoir insuffisamment traité le sujet.

Je vais passer maintenant à la cinquième partie de la rhétorique ; mais les autres, aie soin de les rappeler à ton esprit, et, ce qui est surtout nécessaire, d'en affermir la connaissance par l'exercice.
       
      W,    
           
 

Ad Herennium, ou Rhetorica Ad Herennium, ou De ratione dicendi ad C. Herennium, est le plus ancien traité de rhétorique en latin et l'un des livres les plus étudiés de l'histoire européenne.


Rhetorica ad Herennium de Mme Vat. Copain. lat. 1459, fol. 1r. Bibliotheca Apostolica Vaticana

Ce livre, ce traité ou manuel rhétorique, a probablement été écrit entre 86 et 82 av. et n'a aucun auteur connu, ni un titre original connu. Il a été appelé une version de Ad Herennium ou Rhetorica ad Herennium, car il est dédié à un Gaius Herennius. Qui était ce Gaius Herennius, nous ne le savons pas.

L'art de la rhétorique est devenu de plus en plus populaire et important dans le monde antique et à partir du 5ème siècle avant JC. puis les écoles sont apparues où la rhétorique était enseignée. Cela a conduit à la collecte d'informations, d'expertise et d'expériences sous forme de manuels. La rhétorique d'Aristoteles (384-322 av.J.-C.) en est un des premiers exemples.

Pour les livres en latin sur la rhétorique, Ad Herennium est le plus ancien connu. Outre Ad Herennium, nous pouvons également trouver des exemples dans la littérature latine tels que De inventione et De oratore de Cicero, et Institutio Oratoria de Quintilian.

Nous ne savons pas si Ad Herennium était populaire pendant l'Antiquité, nous ne savons même pas si elle a déjà été utilisée par les Romains. Cependant, il est devenu l'un des travaux les plus influents sur la rhétorique plus loin dans l'histoire.

Lorsque nous sommes entrés dans l'ère chrétienne de l'histoire européenne, Ad Herennium est apparu comme un jack-in-the-box et a été recommandé par les premiers pères de l'Église chrétienne. L'une des raisons des recommandations était que, depuis au moins l'époque de Jérôme (connu par beaucoup sous le nom de Saint-Jérôme), c.-à-d. 347-420 après J.-C., on croyait que Rhetorica Ad Herennium était une œuvre de Cicéron.

Aujourd'hui, cette hypothèse a été abandonnée, mais Cicéron était un contemporain de l'écrivain inconnu d'Ad Herennium et il était l'un, sinon le plus grand orateur que Rome ait vu. Cicéron était également considéré comme un soi-disant «païen vertueux» par l'Église paléochrétienne, jugeant ses œuvres dignes d'être conservées et étudiées bien qu'il ait été un païen.

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